Mes engagements sur la
formation

La Suisse possède un système de formation performant. En effet, elle peut compter sur un excellent système dual qui permet d’acquérir au même moment la pratique en entreprise et la théorie en école professionnelle, mais également sur un réseau de hautes écoles très réputées[1]. Cependant, le système de formation connaît aussi des points d’ombre avec notamment des difficultés à former suffisamment de nouvelles et nouveaux enseignant·es[2]. De par mon expérience professionnelle en tant qu’enseignante au secondaire I, les défis qui attendent le milieu de la formation m’intéressent tout particulièrement. En politique, je m’engage pour que chacun et chacune ait accès à une formation de qualité.

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L’égalité des chances

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 Un renforcement de la formation professionnelle

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 Un système en réseau

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 Une vraie politique incitative pour la formation

1. L’égalité des chances

L’égalité des chances est un droit inscrit dans la Constitution suisse. L’article 20 vise à promouvoir celle-ci en mettant en place différentes mesures. Pourtant, les disparités économiques, ethniques et sociales mettent directement à mal cette égalité des chances au sein de notre société [3]. Il est inadmissible que certaines personnes renoncent à suivre la voie qui leur convient par manque d’argent ou en raison de leur origine. Il faut dès lors mettre en place des mesures pour éviter de telles situations.

Comment y parvenir ?
Une réforme du système obligatoire
Une école plus intégrante

Pour atteindre cet objectif ambitieux qu’est l’égalité des chances, il est nécessaire d’apporter quelques modifications au système de formation obligatoire. La séparation des classes « en niveau » dès le secondaire 1 a des avantages mais également des inconvénients. Dans certains cantons, la séparation se fait pour toutes les branches. Le modèle valaisan, qui ne fait une séparation que pour certaines branches, est bien meilleur. En effet, je suis d’avis qu’il faut recourir parcimonieusement à l’enseignement à niveau pour favoriser au maximum l’hétérogénéité des classes. De plus, les transitions entre les différents niveaux de formation, par exemple entre la scolarité obligatoire et postobligatoire, doivent être amenées de manière positive et bénéfique pour que chaque enfant trouve la voie la plus adaptée à ses envies. Il est également indispensable de limiter la taille des classes afin que les enseignant·es puissent avoir un lien privilégié avec chaque élève et que le suivi puisse se faire au mieux.

Pour garantir une vraie égalité des chances, il ne faut plus prendre une classe comme une masse homogène à qui nous devons transmettre une matière. Chaque classe est faite d’individualités qui nécessite une préoccupation particulière et parfois un accompagnement adapté. Effectivement, les établissements scolaires doivent être en mesure de proposer des soutiens spécifiques et adaptés à chaque enfant. Cependant, ces mesures d’accompagnement et de soutien ne doivent pas être exclusivement prises en charge par les enseignant·es qui ont déjà passablement à faire. Les moyens doivent être donnés afin que les enseignant·es puissent être entouré·es de collègues chargé·es de ces enseignements spécialisés. Ces adaptations peuvent aussi se traduire par un soutien scolaire et/ou une préparation spécifique pour effectuer une transition entre le parcours obligatoire et postobligatoire de la meilleure des manières. Finalement, je plaide pour l’intégration de travailleur·se·s sociaux à l’intérieur des établissements scolaires. C’est un outil que j’ai eu l’occasion d’utiliser lors de mes quelques années d’enseignement dans le canton de Fribourg et c’est une aide précieuse tant pour les élèves que pour le corps enseignant. L’école se doit d’être un lieu de vie serein et bienveillant.  

2. Un renforcement de la formation professionnelle

La formation professionnelle est l’ADN même de la Suisse. Cette voie de formation doit à tout prix être garantie pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail, mais également pour les personnes qui se reconvertissent ou qui souhaitent poursuivre avec des formations continues.

Comment y parvenir ?
L’apprentissage comme formation sûre
Faciliter la formation tout au long de la vie
Reconnaître les formations menées à l’étranger : une nécessité

Suivre un apprentissage c’est s’engager dans la vie active tout en profitant d’une formation de qualité sur le plan théorique. Il n’est cependant pas acceptable que les apprenti·es touchent des salaires excessivement bas alors qu’ils effectuent un travail de qualité et parfois même un travail tout autant conséquent que certain·es de leurs collègues. Il est urgent que la Confédération agisse pour revaloriser les salaires des apprenti·es d’autant plus en temps de forte inflation.

La formation professionnelle peut également prendre la forme d’une formation continue ou d’une toute nouvelle formation pour se réorienter. Il est bien loin le temps où les personnes étaient destinées à effectuer un seul et unique métier tout au long de leur vie. Il faut donc favoriser la formation professionnelle continue en garantissant notamment un accès facilité pour toutes les personnes. Ainsi, une mère doit avoir les mêmes chances et les mêmes opportunités de formation que quiconque en se voyant offrir par exemple des moyens de garde pour ses enfants ou un temps de travail réduit tout en maintenant le même salaire. Un effort doit également être fourni pour les personnes qui approchent de l’âge de la retraite.



Pour les personnes migrant·es ou celles qui ont effectué des formations ailleurs qu’en Suisse, la reconnaissance de ces formations est capitale pour qu’elles puissent exercer leur métier dans de bonnes conditions de travail. Il est donc temps d’agir en faveur d’une facilitation de la reconnaissance des formations dispensées ailleurs qu’en Suisse. Cette reconnaissance a encore plus de sens à l’heure actuelle où plusieurs domaines (construction, santé, éducation, …) sont à la recherche de personnel qualifié pour combler leurs effectifs.

3. Un système en réseau

La société évolue de manière rapide. La digitalisation s’introduit dans tous les corps de métier et l’adaptation devient le maître mot pour rester compétitif sur le marché du travail. Cette adaptabilité ne doit pas se faire au détriment des gens. L’État a plus que jamais un rôle clé à jouer dans l’accompagnement et la facilitation des personnes entre les différents domaines.

Comment y parvenir ?
Un réseau dense
Faciliter le changement

La technologie et la numérisation nous imposent une adaptation constante. Aux métiers de l’industrie qui ont déjà vécu une révolution dans l’automatisation de certaines tâches succèdent maintenant et dans les années à venir les métiers du tertiaire, métiers orientés sur les services. La meilleure façon d’absorber ces évolutions c’est de densifier le réseau de formation et offrant un panel de passerelle d’un domaine à l’autre pour que chacune et chacun puisse se réorienter en temps voulu. La formation ne doit pas être perçue comme un ensemble de silos sans communication entre eux avec la formation professionnelle, les écoles supérieures et la formation continue. Les interactions entre ces trois grands pôles doivent être constantes et les opportunités d’échanges permanentes. Ainsi, une personne en possession d’un CFC doit pouvoir rapidement trouver une voie pour poursuivre ou entreprendre des études supérieures ou une formation continue dans son domaine ou dans un domaine voisin. Il en va de même pour les titulaires d’un diplôme d’une haute école qui doivent pouvoir intégrer des formations professionnelles. Pour que la densité du réseau de formation soit satisfaisante, il convient de faire une analyse de celui-ci et de mettre en lumière les lacunes pour développer des nouvelles voies de connexion entre ces différents systèmes formatifs.

Pour que le réseau dense soit intéressant d’un point de vue des possibilités de mobilité, il est primordial que les moments de transition soient encadrés et protégés par toute une série de mesures. En effet, un·e employé·e qui décide de se reconvertir doit pouvoir obtenir un financement qui garantit sa sécurité économique ainsi que celle de son ménage. Il ne faudrait donc plus être « jeune » pour pouvoir changer et se former simplement.  L’État peut mettre en place des bourses de reconversion sur le modèle des bourses d’étude mais destinées aux personnes déjà en emploi.

4. Une vraie politique incitative pour la formation

En 2022, en Suisse, la formation et la recherche est le quatrième secteur de dépense de la Confédération et représente 9.7 % des dépenses totales[4]. À titre de comparaison, l’armée coûte presque tout autant par année ! À la différence de la grande muette, la formation rapporte pour « chaque euro investi sept fois plus à la collectivité », comme le mentionne l’OCDE[5].

Comment y parvenir ?
Une première formation gratuite
Des conditions de travail dignes pour le personnel enseignant

Tout le monde devrait pouvoir suivre une formation complète totalement financée par la collectivité, qu’elle soit professionnelle (CFC) ou autre (hautes écoles, …). La gratuité d’un premier cursus assure une stabilité économique et un épanouissement personnel ce qui est d’autant plus profitable pour l’ensemble de la société. Il est aussi démontré que les titulaires d’une formation complète ont moins de chances de terminer au chômage. Si ceux-ci suivent qui plus est des formations continues, le risque de ne pas trouver d’emplois diminue encore et leurs profils intéressent d’autant plus les entreprises privées et publiques. Chaque franc investi dans la formation d’un individu est donc un investissement pérenne.

Le personnel enseignant a pour objectif d’accompagner les élèves sur le chemin de l’acquisition de compétences. Cette tâche est parfois rendue ardue par tous les « à-côtés » qu’un·e professeur·e peut être amené·e à gérer. En effet, le personnel formatif doit pouvoir se consacrer pleinement aux étudiant·es et doit pouvoir instaurer un lien de confiance avec les parents. Ces bonnes pratiques ne sont possibles que lorsque la taille des classes est limitée. Il faut donc veiller à promouvoir des classes d’une taille raisonnable et à entourer les professeur·es d’autres personnes spécialisées notamment dans la prise en charge des élèves qui ont des besoins particuliers. La pénurie d’enseignant·e·s qui frappe actuellement le secteur de la formation doit être combattue en incitant les jeunes à se tourner vers ces métiers de l’enseignement. Pour une lutte efficace, les salaires doivent au minimum être adaptés au renchérissement de la vie. Des formations complémentaires pédagogiques accélérées peuvent également être mises en place pour tenter d’attirer des personnes bénéficiant d’une autre formation pour pallier au pic de la pénurie qui est annoncé pour les années futures.

La Suisse possède un système de formation performant. En effet, elle peut compter sur un excellent système dual qui permet d’acquérir au même moment la pratique en entreprise et la théorie en école professionnelle, mais également sur un réseau de hautes écoles très réputées[1]. Cependant, le système de formation connaît aussi des points d’ombre avec notamment des difficultés à former suffisamment de nouvelles et nouveaux enseignant·es[2]. De par mon expérience professionnelle en tant qu’enseignante au secondaire I, les défis qui attendent le milieu de la formation m’intéressent tout particulièrement. En politique, je m’engage pour que chacun et chacune ait accès à une formation de qualité.



1. L’égalité des chances
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L’égalité des chances est un droit inscrit dans la Constitution suisse. L’article 20 vise à promouvoir celle-ci en mettant en place différentes mesures. Pourtant, les disparités économiques, ethniques et sociales mettent directement à mal cette égalité des chances au sein de notre société [3]. Il est inadmissible que certaines personnes renoncent à suivre la voie qui leur convient par manque d’argent ou en raison de leur origine. Il faut dès lors mettre en place des mesures pour éviter de telles situations.

Comment y parvenir ?
Une réforme du système obligatoire

Pour atteindre cet objectif ambitieux qu’est l’égalité des chances, il est nécessaire d’apporter quelques modifications au système de formation obligatoire. La séparation des classes « en niveau » dès le secondaire 1 a des avantages mais également des inconvénients. Dans certains cantons, la séparation se fait pour toutes les branches. Le modèle valaisan, qui ne fait une séparation que pour certaines branches, est bien meilleur. En effet, je suis d’avis qu’il faut recourir parcimonieusement à l’enseignement à niveau pour favoriser au maximum l’hétérogénéité des classes. De plus, les transitions entre les différents niveaux de formation, par exemple entre la scolarité obligatoire et postobligatoire, doivent être amenées de manière positive et bénéfique pour que chaque enfant trouve la voie la plus adaptée à ses envies. Il est également indispensable de limiter la taille des classes afin que les enseignant·es puissent avoir un lien privilégié avec chaque élève et que le suivi puisse se faire au mieux.

Une école plus intégrante

Pour garantir une vraie égalité des chances, il ne faut plus prendre une classe comme une masse homogène à qui nous devons transmettre une matière. Chaque classe est faite d’individualités qui nécessite une préoccupation particulière et parfois un accompagnement adapté. Effectivement, les établissements scolaires doivent être en mesure de proposer des soutiens spécifiques et adaptés à chaque enfant. Cependant, ces mesures d’accompagnement et de soutien ne doivent pas être exclusivement prises en charge par les enseignant·es qui ont déjà passablement à faire. Les moyens doivent être donnés afin que les enseignant·es puissent être entouré·es de collègues chargé·es de ces enseignements spécialisés. Ces adaptations peuvent aussi se traduire par un soutien scolaire et/ou une préparation spécifique pour effectuer une transition entre le parcours obligatoire et postobligatoire de la meilleure des manières. Finalement, je plaide pour l’intégration de travailleur·se·s sociaux à l’intérieur des établissements scolaires. C’est un outil que j’ai eu l’occasion d’utiliser lors de mes quelques années d’enseignement dans le canton de Fribourg et c’est une aide précieuse tant pour les élèves que pour le corps enseignant. L’école se doit d’être un lieu de vie serein et bienveillant.

2. Un renforcement de la formation professionnelle
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La formation professionnelle est l’ADN même de la Suisse. Cette voie de formation doit à tout prix être garantie pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail, mais également pour les personnes qui se reconvertissent ou qui souhaitent poursuivre avec des formations continues.

Comment y parvenir ?
L’apprentissage comme formation sûre

Suivre un apprentissage c’est s’engager dans la vie active tout en profitant d’une formation de qualité sur le plan théorique. Il n’est cependant pas acceptable que les apprenti·es touchent des salaires excessivement bas alors qu’ils effectuent un travail de qualité et parfois même un travail tout autant conséquent que certain·es de leurs collègues. Il est urgent que la Confédération agisse pour revaloriser les salaires des apprenti·es d’autant plus en temps de forte inflation.

Faciliter la formation tout au long de la vie

La formation professionnelle peut également prendre la forme d’une formation continue ou d’une toute nouvelle formation pour se réorienter. Il est bien loin le temps où les personnes étaient destinées à effectuer un seul et unique métier tout au long de leur vie. Il faut donc favoriser la formation professionnelle continue en garantissant notamment un accès facilité pour toutes les personnes. Ainsi, une mère doit avoir les mêmes chances et les mêmes opportunités de formation que quiconque en se voyant offrir par exemple des moyens de garde pour ses enfants ou un temps de travail réduit tout en maintenant le même salaire. Un effort doit également être fourni pour les personnes qui approchent de l’âge de la retraite.

Reconnaître les formations menées à l’étranger : une nécessité

Pour les personnes migrant·es ou celles qui ont effectué des formations ailleurs qu’en Suisse, la reconnaissance de ces formations est capitale pour qu’elles puissent exercer leur métier dans de bonnes conditions de travail. Il est donc temps d’agir en faveur d’une facilitation de la reconnaissance des formations dispensées ailleurs qu’en Suisse. Cette reconnaissance a encore plus de sens à l’heure actuelle où plusieurs domaines (construction, santé, éducation, …) sont à la recherche de personnel qualifié pour combler leurs effectifs.

3. Un système en réseau
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La société évolue de manière rapide. La digitalisation s’introduit dans tous les corps de métier et l’adaptation devient le maître mot pour rester compétitif sur le marché du travail. Cette adaptabilité ne doit pas se faire au détriment des gens. L’État a plus que jamais un rôle clé à jouer dans l’accompagnement et la facilitation des personnes entre les différents domaines.

Comment y parvenir ?
Un réseau dense

La technologie et la numérisation nous imposent une adaptation constante. Aux métiers de l’industrie qui ont déjà vécu une révolution dans l’automatisation de certaines tâches succèdent maintenant et dans les années à venir les métiers du tertiaire, métiers orientés sur les services. La meilleure façon d’absorber ces évolutions c’est de densifier le réseau de formation et offrant un panel de passerelle d’un domaine à l’autre pour que chacune et chacun puisse se réorienter en temps voulu. La formation ne doit pas être perçue comme un ensemble de silos sans communication entre eux avec la formation professionnelle, les écoles supérieures et la formation continue. Les interactions entre ces trois grands pôles doivent être constantes et les opportunités d’échanges permanentes. Ainsi, une personne en possession d’un CFC doit pouvoir rapidement trouver une voie pour poursuivre ou entreprendre des études supérieures ou une formation continue dans son domaine ou dans un domaine voisin. Il en va de même pour les titulaires d’un diplôme d’une haute école qui doivent pouvoir intégrer des formations professionnelles. Pour que la densité du réseau de formation soit satisfaisante, il convient de faire une analyse de celui-ci et de mettre en lumière les lacunes pour développer des nouvelles voies de connexion entre ces différents systèmes formatifs.

Faciliter le changement

Pour que le réseau dense soit intéressant d’un point de vue des possibilités de mobilité, il est primordial que les moments de transition soient encadrés et protégés par toute une série de mesures. En effet, un·e employé·e qui décide de se reconvertir doit pouvoir obtenir un financement qui garantit sa sécurité économique ainsi que celle de son ménage. Il ne faudrait donc plus être « jeune » pour pouvoir changer et se former simplement.  L’État peut mettre en place des bourses de reconversion sur le modèle des bourses d’étude mais destinées aux personnes déjà en emploi.

4. Une vraie politique incitative pour la formation
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En 2022, en Suisse, la formation et la recherche est le quatrième secteur de dépense de la Confédération et représente 9.7 % des dépenses totales[4]. À titre de comparaison, l’armée coûte presque tout autant par année ! À la différence de la grande muette, la formation rapporte pour « chaque euro investi sept fois plus à la collectivité », comme le mentionne l’OCDE[5].

Comment y parvenir ?
Une première formation gratuite

Tout le monde devrait pouvoir suivre une formation complète totalement financée par la collectivité, qu’elle soit professionnelle (CFC) ou autre (hautes écoles, …). La gratuité d’un premier cursus assure une stabilité économique et un épanouissement personnel ce qui est d’autant plus profitable pour l’ensemble de la société. Il est aussi démontré que les titulaires d’une formation complète ont moins de chances de terminer au chômage. Si ceux-ci suivent qui plus est des formations continues, le risque de ne pas trouver d’emplois diminue encore et leurs profils intéressent d’autant plus les entreprises privées et publiques. Chaque franc investi dans la formation d’un individu est donc un investissement pérenne.

Des conditions de travail dignes pour le personnel enseignant

Le personnel enseignant a pour objectif d’accompagner les élèves sur le chemin de l’acquisition de compétences. Cette tâche est parfois rendue ardue par tous les « à-côtés » qu’un·e professeur·e peut être amené·e à gérer. En effet, le personnel formatif doit pouvoir se consacrer pleinement aux étudiant·es et doit pouvoir instaurer un lien de confiance avec les parents. Ces bonnes pratiques ne sont possibles que lorsque la taille des classes est limitée. Il faut donc veiller à promouvoir des classes d’une taille raisonnable et à entourer les professeur·es d’autres personnes spécialisées notamment dans la prise en charge des élèves qui ont des besoins particuliers. La pénurie d’enseignant·e·s qui frappe actuellement le secteur de la formation doit être combattue en incitant les jeunes à se tourner vers ces métiers de l’enseignement. Pour une lutte efficace, les salaires doivent au minimum être adaptés au renchérissement de la vie. Des formations complémentaires pédagogiques accélérées peuvent également être mises en place pour tenter d’attirer des personnes bénéficiant d’une autre formation pour pallier au pic de la pénurie qui est annoncé pour les années futures.

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